C’est quoi ?
Un capteur CCD (Charge Coupled Device) convertit la lumière reçue, en signal électrique analogique. Ce signal est ensuite converti en numérique grâce a un convertisseur A/N (un compteur d’électrons). Un filtre dichroïque rouge, chargé de filtrer le rayonnement infrarouge est placé devant le capteur, pour éviter un déséquilibre chromatique. Les capteurs sont en effet sensibles a cette couleur. Pour l’instant c’est identique au capteur CMOS, mais les similitudes s’arrêtent là.
Fonctionnement du CCD
Tout d’abord c’est un capteur plus complexe à fabriquer, il n’y a que quelques industriels à maitriser la fabrication de CCD. Ensuite une autre différence de taille, il n’y a qu’un convertisseur A/N qui est disposé en dehors du capteur. La charge généré par chaque photosite est déplacée vers le convertisseur. Ainsi le bruit généré par la conversion est plus bas. L’autre avantage c’est que les pixels ont une plus grande surface que sur les capteurs CMOS équivalent. Par conséquent, ils ont une meilleure sensibilité. Par contre, ce procédé peut créer des effets indésirables de blooming, une trainée verticale ou horizontale, la ou des pixels sont en saturation (le trop plein de charge se déverse chez le voisin ! ). La cadence de lecture est également plus faible. Enfin la consommation électrique et le coût est plus élevée que chez les capteurs CMOS.
La petite histoire…
A la fin des années 1960, George Smith et Willard Boyle, dans les laboratoires Bell découvrit le CCD par accident. C’est en cherchant à réduire la taille de la mémoire utilisée a l’époque, qu’ils découvrirent la possibilité de capture d’image grâce à la couche photosensible. Ainsi naquit le premier capteur CCD en 1969 de 100×100 pixels (oui c’est peu, mais il faut bien un début 😉 ).
Ensuite la première caméra vidéo broadcast à capteur CCD vit le jour sur le marché en 1975. Ces capteurs apparurent aux yeux du grand public au début des années 1990, au travers des caméscopes et autres appareils photos numériques.
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