Le FreeSync, développé par AMD et lancé en 2015, synchronise en temps réel la fréquence de rafraîchissement de l’écran, aux image généré par la carte graphique. La plage de fréquence sur laquelle le FreeSync est actif est limitée. Contrairement au V-sync, c’est la carte graphique qui commande l’écran, non l’inverse ! . Cette technologie permet d’abolir le tearing et le stuttering, tout en n’augmentant très peu l’input lag (efficacité variable, mais meilleur comparer au V-sync). En bref un confort visuel amélioré est une expérience de jeu plus fluide et réactif.
Il faut évidemment pour en profiter posséder un écran compatible, de plus cela fonctionne avec la norme DiplayPort et HDMI (contrairement a Nvidia, dans un 1e temps…).
Le FreeSync est le nom commercial d’AMD du standard de VESA, l’adaptive sync. Ici contrairement à Nvidia, pas de scaler (un convertisseur vidéo) spécial AMD, c’est une solution logicielle. C’est au fabricant d’écran de respecter au moins les normes VESA au niveau du scaler. C’est justement a cause de cette mise en oeuvre très variable que le rendu finale peut parfois être moyen, quant le niveau des FPS sont faible ou avec beaucoup d’input lag d’ajouter.
A la base le FreeSync n’était compatible qu’avec les cartes graphiques AMD. Mais depuis janvier 2019 les pilotes Nvidia prennent en charge presque tous les écrans FreeSync. Ce qui élargit de ce fait le choix d’écran pour ces cartes graphiques. On peu féliciter Nvidia pour cette décision d’ouverture ! La marque au caméléon a dressé par ailleurs sur son site, une liste assez restreinte, des écrans certifiés compatibles, appelé G-Sync Compatible. Malgré tout, en pratique, la plupart des écrans adaptative-sync ou FreeSync sont compatibles, avec certes plus ou moins de réussite 🙂 . La seule différence avec les écrans certifier, c’est l’activation, elle doit être manuelle.
Cette technologie d’AMD existe surtout sur PC, mais aussi sur les consoles Xbox et Playstation récente.
Le FreeSync Premium et Premium Pro, des améliorations bienvenues !
Comme pour le G-Sync, différent niveau d’améliorations sont apparue avec le temps. Il y a le FreeSync de base, puis est apparu le FreeSync 2. Ce dernier a été renommé en 2020, en deux niveaux différents : le FreeSync Premium et Premium Pro.
La fréquence de rafraîchissement dynamique pris en charge par le FreeSync de base dépend de l’écran. En effet cette technologie open source est exploité plus ou moins bien par les fabricants d’écran. On peut annoncer néanmoins que l’écart maximum en général est de 30 hz et s’étend à 240 hz. L’équivalent Nvidia, le G-Sync, une technologie plus chère et propriétaire est plus performant quand les FPS deviennent faible (en dessous de 30 hz les images sont doublées) et sont exploités à 100% sur les moniteurs certifiés grâce à leur scaler maison.
Le FreeSync Premium et Premium Pro
Ces deux versions « haut de gamme », améliore les lacunes de la version de base. Au niveau amélioration pour la version Premium :
- prise en charge de faible taux de génération d’image (FPS) appelé LFC (Low Framerate Compensation). En cas de chute des FPS en dessous du taux de rafraichissement moyen, une compensation ce produit en intercalant des images
- l’input lag a été réduit
- meilleur gestion des fréquences élevés, taux de rafraîchissement d’au moins 120 Hz en définition Full HD
- une meilleure certification pour les écrans compatibles (cahier des charges plus strict)
En plus pour la Premium Pro :
- prise en charge de contenu HDR matérielle, faible latence et compatibilité totale au programme 😉 . Fonctionnement auparavant séparé avec problème parfois de latence ou de dysfonctionnement de l’HDR et de FreeSync.
On peut dire haut et fort, tambour battant, que la version Premium et Premium Pro du FreeSync devient une excellente alternative au vert, pour ceux qui recherchent aucun compromis.
Pour en savoir plus sur les écrans, vous pouvez consulter le guide sur les écrans PC.